En premier lieu, le mot génocide signifie une série de crimes contre la
société avec l’intention d’éliminer un groupe national, un groupe ethnique, un
groupe religieux, un groupe linguistique… Un exemple de génocide est le
génocide arménien que nous connaissons comme une période de deux ans où ont été
éliminés les deux tiers de la population arménienne. Par conséquent, c’est une
époque où il y a eu beaucoup de malheurs, de tueries, d’injustices…
Pour commencer, il y a eu plusieurs événements avant que le génocide
arménien ne commence. L’Empire ottoman était un régime autocratique quand le
sultan AbdülhamidII était au pouvoir (1876-1908). L'Arménie est partagée entre
l’Empire ottoman, l’Empire russe et l’Empire perse. Au XIXème siècle, l'Empire
ottoman a commencé à perdre des territoires,
et la population arménienne a commencé à demander l'indépendance. Entre les
années 1894 et 1896, le sultan a ordonné à des kurdes l’assassinat d’un nombre énorme
d’arméniens. Les soldats qui ont participé à l’exécution recevaient un salaire.
Cette tuerie a entraîné la mort d’approximativement 300.000 d’arméniens dans
toute la région de l’Anatolie.
En 1908, les Jeunes–Turcs ont organisé un coup d’État parce qu’ils
voulaient faire de la Turquie un état centralisé sans arméniens ni religions
qu’ils ne supportaient pas. C’est-à-dire que toute la population arménienne
devait être exterminée. Ils ont dit que la Turquie ne pouvait être qu’une nation.
De cette manière, ils ont renversé le sultan Abdülhamid II. Le sultan
Abdülhamid II est aussi connu comme Le
Sultan Rouge parce qu’il a fait beaucoup d’actes sanguinaires.
A partir de ce moment, ils ont imposé une alternative au despotisme
Ottoman. Peu de temps après, leur parti politique connu sous nom le Comité
d’Union et Progrès (CUP) a été dominé par un groupe de nationalistes,
concrètement par le triumvirat d’Enver Pacha, de Cemal Pacha et de Talaat
Pacha.
Le 31 octobre de 1914, l’Empire Turc-Ottoman est entré dans la Première
Guerre Mondiale comme alliée de deux puissances mondiales : l’Allemagne et
l’Empire austro-hongrois. La Turquie veut argumenter que le génocide arménien
n’était en fait qu’une partie du conflit de la Première Guerre Mondiale.
Le génocide arménien a commencé le 24 avril 1915 avec l’arrestation de 235
arméniens ; le nombre d’arméniens arrêtés sera de 600 les jours suivants. Entre
mai et juillet 1915, des arméniens sont expulsés et tués (des médecins, des
professeurs, des prêtres).Les Jeunes-Turcs voulaient tuer tous les arméniens
mais ils ont choisi de commencer par les élites
intellectuelles de la société.
Enfants, mères, pères, arméniens intellectuels ont été déportés et on dû
marcher à travers le désert de la Mésopotamie sans nourriture, sans eau et sans
soins. Les arméniens qui s’attardaient, étaient exécutés. Les arméniens
survivants aux marches de la mort étaient déplacés au camp de concentration de
Deir-ez-Zor (Syrie) mais tous finalement devaient y périr.
© Armenian National Institute, Inc., courtesy of Sybil Stevens (daughter of Armin T. Wegner).
Wegner Collection, Deutches Literaturarchiv, Marbach & United States Holocaust Memorial Museum.
Une manière de pouvoir mieux comprendre les différents conflits qui ont eu lieu
dans le génocide arménien est de connaitre le témoignage d’une personne qui a
vécu ces événements. Par exemple, Franz Werfel était un romancier et un poète
qui a décidé de faire un voyage en Syrie l’année 1929 pour étudier la situation
des enfants arméniens orphelins qui ne recevaient pas de soins et c’est pour
cela qu’ils mouraient malades parce qu’il n’y avait pas de vaccins pour soigner
ces pauvres enfants. Après, Franz a écrit un livre sur ce qu’il a vu pendant ce
voyage. Le livre s’appelle Les Quarante
Jours du Musa Daghet, il a été publié en 1933 ; Musa Dagh est le nom d’une région du Nord-ouest de la Syrie ottomane. Franz Werfel est mort à
Beverly Hills, en Californie, le 26 août 1945. Son père était un commerçant de
renom. Actuellement, ses cendres se trouvent dans le mémorial Tsitsernakaberd
sur les victimes du génocide arménien des années 1915 et 1916.
Les principales causes du génocide sont, premièrement, le sentiment de peur
de perdre les régions de l’Arménie et le grand désir de pouvoir coloniser des
territoires en Asie Mineure. Deuxièmement, l’entrée de la Turquie dans la
Première Guerre Mondiale a donné une excuse à propos des crimes commis sur les
territoires de l’Arménie. Finalement, en 1908, les Jeunes-Turcs ont imposé de
nouvelles règles, opposées à celles du mandat du sultan Abdülhamid II.
Un roman de Maria Àngels Anglada fait référence au génocide arménien. Le
livre s’appelle Quadern d’Aram et il a
été écrit en 1997. Il parle aussi de l’Holocauste d’Hitler et de comment le
génocide arménien a inspiré celui qui a été appliqué aux juifs.
Actuellement, le génocide arménien est un événement qui pour les turcs
continue à être tabou puisqu’ils disent que le génocide n’est pas de la faute de l’Empire ottoman,
ils disent que ce sont les arméniens qui ont provoqué les tragédies qui ont eu
lieu.
En définitif, il y a eu des déportations en masse, beaucoup d’exterminations,
des tortures, des répressions et des discriminations ethniques et religieuses.
L’année prochaine, concrètement le 24 d’avril 1915, se célébrera le
centenaire du commencement du génocide arménien.
Le génocide arménien est une des grandes atrocités de XXème siècle.
MARC PADRÓS RAZVAN STROE PAULA BASO IES OLIVAR GRAN Département d’Histoire 4ème ESO